La Jauge

Evolution de la jauge des 12 m2 du Havre :

                                       
Lors de sa dernière Assemblée Générale du 16 mars 2013, l’Association des 12 m2 du Havre entérine à l’unanimité l’évolution de la jauge de 1924 présentée dans le document :

" Règles de jauge de la série des 12 m2 du Havre " du 16 mars 2013.

 

Depuis l’automne 2012, un groupe de travail composé de trois personnes (Olivier Boutin, Alain Lebeau et Bruno Jeanson) a été chargé d’étudier ce sujet et de faire des propositions.

 

Leur démarche a consisté à :

-     partir d’un état des lieux

-       analyser les évolutions de jauges des séries existantes (benchmarking)

-       conserver l’existant pour les anciens (avant 1950)

-       permettre de bénéficier des progrès techniques dans la construction navale en envisageant quelques évolutions pour les plus récents

-       tout en respectant les critères d’origine incontournables

-       en introduisant quelques contraintes sécuritaires

-       en respectant l’esprit de la jauge

Le groupe de travail a été particulièrement félicité pour la qualité et l’exhaustivité de la présentation.

 

Pour accéder au document, cliquer ICI


C’est dans les années vingt, à l’initiative de la Société des Petites Régates du Havre, créée en 1866 par M. Lecomte, que la jauge à restrictions des 12m² de voilure, mis au point par l’architecte Gaston Grenier, voit le jour.



Dès 1924, la revue nautique "Le Yacht" en publie le contenu:


En voici l'illustration:

Le certificat de jauge:

Commentaires

Par Stéphane Monnier le vendredi 10 août 2012 à 11:26

Bonjour,
concernant la position de la poulie de drisse de spi sur le mat, elle n'est pas libre comme pourrait le laisser croire le dessin.
Le point d'attache de la poulie de drisse de spinnaker ne doit pas être à plus de 10 cm au-dessus de l'extrémité supérieure de la hauteur I. (cf. jauge des 6.50SI.)
D'où l'intérêt d'avoir un grand assez triangle avant. Non seulement le recouvrement (non comptabilisé dans la surface) est plus grand mais le spi est également plus grand et a une meilleure géométrie.
En fait pour profiter au maximum de la jauge il faudrait supprimer la grand voile au profit d'un génois en tête de mat. Cela donnerais une surface de 24m2 au près, mais le mat requis pour tenir le génois serait assez lourd.

Meilleures salutations,

Stéphane Monnier

Par Bruno le lundi 20 août 2012 à 23:11

Bonjour Stéphane,
Tout a fait d'accord avec toi sur tes remarques.
Au fait, quand construis tu ton bateau ?
Nous t'attendons sur l'eau pour nous mesurer à armes égales, et dans la jauge.
A bientôt.
Bruno

Par Stéphane Monnier le vendredi 10 juin 2016 à 12:19

J'envisage la construction de Rascar Capac, mais j'ai un problème avec la définition du choix des matériaux..., Je cite :

« Le choix des matériaux de construction de la coque et leur échantillonnage est laissé à la
libre appréciation et à la responsabilité du constructeur et doit conférer au bateau une
solidité équivalente ou supérieure à celle préconisée par la jauge originale.

Qui va décider de l'équivalence de « solidité » ? Avec la possibilité de faire des bateau en sandwich, je pense que c'est la porte ouverte à l'obsolescence de toute la petite flotte.

Exemple :

Si prends un Bordé classique en acajou de 14mm  et ses membrures, j'arrive à un poids d'environ 10kg/m2, un bordé en polyester monolithique du même poids va faire 6.7mm et sera moins rigide, par contre avec un sandwich verre epoxy, j'arrive à un gain de quasiment 100kg sur le bateau. C'est tentant...
Je pense que plutôt que dire que les bordés doivent être de solidité similaire, ce qui est pour le moins flou, il serait mieux de définir un poids de bordé au m2 et d'interdire la construction sandwich comme dans quasiment toutes les classes. (à 9.5kg p.exemple qui est déjà l'échantillonnage du 5.5JI)
Le polyester monolithique pourrait intéresser les chantiers, bien que je doute qu'ils amortissent les moules. et le bois classique ou le strip-planking les amateurs.

La construction de Rascar Capac se fera en bordé classique, mais j'ai un peu peur de voir la classe détruite par des bateaux avec un avantage de construction insurmontable.

Amicalement,

Stéphane Monnier

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